• Mimi la fourmi cherche un ami pour jouer<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Par un bel après-midi de printemps, Mimi la petite fourmi est en train de jouer avec ses amies les fourmis à saute-fourmis. Les petites fourmis s’amusent beaucoup et on les entend rire de très loin. Et hop, Mimi saute par dessus ses amies, et hop, et hop. Après une heure de saute-fourmis, Mimi a bien mal aux pattes, elle propose alors de jouer à pousse-caillou. Mais ses amies n’ont pas envie de jouer à pousse-caillou, elles préfèrent continuer de jouer à saute-fourmis. Et hop, et hop, et hop, les fourmis sautent et gambadent dans tous les sens. Tant pis pour Mimi, celle-ci s’en va se promener afin de trouver une autre occupation.

    <o:p> </o:p>

    En chemin, elle croise Trottine le cheval. Bonjour Trottine, lui dit-elle, veux-tu jouer avec moi, les autres fourmis n’ont pas voulu jouer à pousse-caillou avec moi, alors je cherche quelqu'un qui veut bien jouer avec moi. Mais bien sûr lui répond Trottine, je veux bien jouer avec toi, que dirais tu de faire la course ? Oh oui, super idée crie Mimi ! Allez dit Trottine, à 3 on y va, 1, 2, 3… et hop, cataploc, cataploc, cataploc, Trottine s’élance d’un bond au galop. Mimi s’élance également mais elle a de toutes petites pattes, bien plus petites que celles de Trottine le cheval, et Trottine est déjà bien loin. Mimi lui crie, reviens Trottine, tu cours bien trop vite pour moi, j’ai des trop petites pattes, reviens on va jouer à autre chose. Mais cataploc, cataploc, cataploc, Trottine est déjà bien trop loin pour entendre la toute petite voix de Mimi.

    <o:p> </o:p>

    Toute déconfite, Mimi la petite fourmi continue son chemin dans l’espoir de trouver un autre ami qui voudrait bien jouer avec elle. C’est alors qu’elle croise Gélatine la grenouille. Bonjour Gélatine, as tu envie de jouer avec moi lui dit-elle. Les autres fourmis n’ont pas voulu jouer à pousse-caillou avec moi et Trottine le cheval court bien trop vite. Très bonne idée répond Gélatine, je cherche justement quelqu’un avec qui sauter de nénuphar en nénuphar, c’est mon activité favorite. Youpi, s’écrie Mimi la petite fourmi, ça doit être drôlement rigolo. Allez c’est parti dit Gélatine la grenouille et hop, hop, hop, elle commence à sauter de nénuphar en nénuphar. Mimi prend son élan mais arrivée tout au bord du nénuphar, elle se rend bien vite compte qu’elle a de trop petites pattes pour sauter aussi haut et aussi loin que Gélatine la grenouille. Reviens Gélatine, crie Mimi, j’ai des trop petites pattes, tu sautes bien trop haut et bien trop loin pour moi, reviens on va jouer à autre chose. Mais hop, hop, hop, Gélatine est déjà bien trop loin pour entendre la toute petite voix de Mimi.

    <o:p> </o:p>

    Toute triste, Mimi reprend son chemin en se demandant si elle va bien réussir à trouver un ami pour jouer avec elle. Tout à coup elle entend une petite voix qui lui dit, bonjour Mimi, tu as l’air bien songeuse. C’est Bizou l’abeille. Oui, lui répond Mimi, je cherche quelqu’un pour jouer avec moi mais avec de toutes petites pattes car je ne cours pas aussi vite que Trottine le cheval et je ne saute pas aussi haut que Gélatine la grenouille. Pas de problème, lui dit Bizou en riant, regarde mes pattes, elles sont aussi petites que les tiennes. Chouette ! s’écrie Mimi la petite fourmi, veux tu jouer à pousse-caillou ? Non, répond Bizou, je préfère voler de fleur en fleur et respirer leurs parfums, suis moi, c’est très amusant. Et bzz, bzz, bzz, Bizou la petite abeille s’élance dans les airs. Mais Mimi se rend compte qu’elle n’a pas d’ailes et qu’elle ne peut pas suivre Bizou dans les fleurs. Elle lui crie, reviens Bizou, reviens, tu as oublié que je n’ai pas d’ailes, mais bzz, bzz, bzz, Bizou est déjà bien trop loin pour entendre la toute petite voix de Mimi.

    <o:p> </o:p>

    Toute penaude, Mimi rentre à la fourmilière. Ses amis l’accueillent en riant, elles étaient justement en train de jouer à pousse-caillou et elles se demandaient bien où Mimi avait bien pu passer. Mimi fait une bonne partie de pousse-caillou avec ses amies, elle adore ce jeu.

    <o:p> </o:p>

    Et le soir, après avoir pris son bain et savouré un bon dîner, Mimi s'endort bien vite dans son petit lit et fait un joli rêve. Elle rêve que lui sont poussées deux pattes de cheval à l’avant, comme ça elle peut courir aussi vite que son ami Trottine, que lui sont aussi poussées deux pattes de grenouille à l’arrière, comme ça elle peut sauter aussi haut et loin que Gélatine, et enfin qu’elle a deux petites ailes d’abeille sur le dos pour voler de fleur en fleur avec Bizou, quelle drôle de bête !


    votre commentaire

  • Berceuses<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Petit koala<o:p></o:p>

    Refrain :<o:p></o:p>

    Rêve tranquille petit koala,<o:p></o:p>

    Seul sur ton île loin des pays froids.<o:p></o:p>

    Tu dors et tu rêves que tu dors encore,

    La vie est si brève garde ce trésor.

    Refrain<o:p></o:p>

    Il est d’autres îles, tu n’en connais pas,

    Tout est difficile, il y fait si froid.

    Refrain<o:p></o:p>

    Et si par hasard, tu vois sur la mer,

    Un bateau bizarre, ferme tes paupières.

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Dodo l'enfant do <o:p></o:p>

    Dodo, l'enfant do,

    L'enfant dormira bien vite.

    Dodo, l'enfant do,

    L'enfant dormira bientôt.

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Fais dodo Colas mon petit frère <o:p></o:p>

    Fais dodo, Colas mon p'tit frère,

    Fais dodo, t'auras du lolo.

    Maman est en haut,

    Qui fait des gâteaux,

    Papa est en bas,

    Qui fait du chocolat.

    Fais dodo, Colas mon p'tit frère,

    Fais dodo, t'auras du lolo.

    Si tu fais dodo,

    Maman vient bientôt

    Si tu ne dors pas,

    Papa s'en ira.

    Fais dodo, Colas mon p'tit frère,

    Fais dodo, t'auras du lolo.

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Dodo ma Lou<o:p></o:p>

    Dodo ma Lou,

    Dors bien mon petit loup,

    Maman viendras te bercer,

    Dors bien mon joli p’tit bébé.

    <o:p></o:p> 

    <o:p><o:p></o:p> 

    Berceuse de Mozart <o:p></o:p>

    Petit prince est au lit

    Dans son nid l'oiseau s'est blotti

    Et la rose et le souci

    Là-bas vont dormir aussi

    La lune qui brille aux cieux

    Voit si tu fermes les yeux

    La brise chante au dehors

    Refrain: Dors mon petit prince dors<o:p></o:p>

    Oh dors, mon petit prince dors (bis)<o:p></o:p>

    Mon ange as-tu un désir

    Toi qui n'as que joies et plaisir

    De jouets tu peux changer

    Tu as moutons et bergers

    Tu as chevaux et soldats

    Si tu dors et ne pleures pas

    Tu auras d'autres trésors

    Refrain<o:p></o:p>

    Petit prince au réveil

    Verra les présents du soleil

    Ce seront de beaux habits

    Brodés d'or et de rubis

    La lune d'un fil d'argent

    Avec un reflet changeant

    En aura cousu les bords

    Refrain<o:p></o:p>

    <o:p></o:p></o:p> 

    <o:p> </o:p>

    Ma petite<o:p></o:p>

    Ma petite est comme l’eau, elle est comme l’eau vive,

    Elle court comme un ruisseau, que les enfants poursuivent,

    Couraient, couraient, vite si vous le pouvaient,

    Jamais, Jamais, vous ne la rattraperaient.

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ma doudou<o:p></o:p>

    Ma doudou m'a dit t'es pas doué

    Mais dis donc, tu n’t'es pas regardé

    Ho bas ho, ho bas, ho bas bas ho (bis).

    <o:p> </o:p>

     


    1 commentaire
  • Le lièvre et le hérisson<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Personne ne voudra croire cette histoire. Elle est cependant véridique, car mon grand-père, qui me l'a dite, tenait beaucoup à répéter avant de me la raconter : - Il faut bien qu'elle soit vraie, mon enfant, sinon je ne pourrais pas te la conter. Voilà donc l'histoire : ça se passait en automne, un dimanche matin. Le soleil s'était levé bien brillant dans le ciel, le vent du matin caressait les chaumes d'une chaude haleine, les alouettes chantaient, les abeilles butinaient dans les fleurs et les gens endimanchés se rendaient à l'église. Tout le monde était content. Le hérisson aussi. Le hérisson se tenait devant la porte de sa maison, les bras croisés, le regard dans le vent, entonnant une chanson ni bien ni mal, comme peut le faire un hérisson par un beau dimanche matin. Tout en chantant, il lui vint à l'idée que, pendant que sa femme lavait et habillait les enfants, il pourrait bien faire un bout de promenade à travers champs, pour voir ce que devenaient les navets. Les navets n'étaient pas loin de sa maison il s'en nourrissait avec sa famille et, par conséquent, les considérait comme sa propriété personnelle. Le hérisson tira derrière lui la porte de la maison et prit le chemin du champ. Il n'était pas encore très loin et s'apprêtait justement à contourner un buisson de prunelliers, avant de monter vers le champ, quand il rencontra le lièvre qui était en route avec les mêmes intentions que lui : il voulait aller voir ses choux. Le hérisson le salua amicalement. Le lièvre, monsieur très considérable en son genre et horriblement fier, ne lui rendit même pas son salut, se contentant de lui dire d'un air mielleux : - Comment se fait-il que tu te promènes dans les champs de si bon matin ? - je me promène, répondit le hérisson. - Tu te promènes ? Ricana le lièvre. J'ai l'impression que tu pourrais te servir de tes jambes à meilleur usage. Ce discours irrita énormément le hérisson, car il supportait toutes les plaisanteries, sauf celles ayant trait à ses jambes que la nature avait faites torses. - T'imaginerais-tu, dit-il au lièvre, que tu peux mieux faire que moi avec tes jambes ? - Je me l'imagine ! Lui dit le lièvre. - Eh bien ! dit le hérisson, nous allons voir. Je suis sûr de te dépasser si nous faisons une course. - Tu plaisantes ! Toi, avec tes jambes tordues ? dit le lièvre. Mais enfin, d'accord, si tu y tiens absolument. Que parions-nous ? - Un louis d'or et une bouteille de vin, dit le hérisson. - Accepté, répondit le lièvre. Topons là et on pourra y aller. - Non, ce n'est pas si pressé, dit le hérisson. Je suis encore à jeun. Je vais d'abord aller à la maison pour prendre mon petit déjeuner. Dans une demi-heure, je serai de nouveau ici. Le lièvre accepta et le hérisson s'en alla. En chemin, il pensa : « Le lièvre s'en remet à ses longues jambes. Mais je l'aurai quand même. Il a beau être un monsieur considérable, il n'en est pas moins un pauvre sot. Il faudra bien qu'il paye ! » Quand il arriva chez lui, il dit à sa femme : - Femme, habille-toi vite, il faut que tu viennes aux champs avec moi - Que se passe-t-il donc ? demanda sa femme. - J'ai parié un louis d'or et une bouteille de vin avec le lièvre. Nous allons faire une course et il faut que tu sois présente. - Ah ! Mon Dieu ! Se mit à gémir dame Hérissonne. Serais-tu fou ? Tu as donc perdu complètement la raison. Comment peux-tu faire un pari, pour une course avec un lièvre ? - Tais-toi, femme ! dit le hérisson. Cela me regarde. Ne t'occupe pas des affaires des hommes. En avant, marche ! Habille-toi et viens ! Il n'y avait rien à faire : elle dut le suivre, bon gré, mal gré. En cours de chemin, le hérisson dit à sa femme : - Écoute bien ce je vais te dire ; tu vois, c'est dans ce champ que nous allons faire la course. Le lièvre court dans ce sillon, moi dans cet autre. Nous partirons de là-bas. Tu n'as rien d'autre à faire qu'à te placer au bout de ce sillon et quand le lièvre arrivera, tu diras : « je suis déjà arrivé ». Arrivé sur place, le hérisson laissa sa femme à un bout du champ et se rendit à l'autre extrémité. Le lièvre l'attendait. - On peut y aller ? demanda-t-il. - Bien sûr, répondit le hérisson. - Eh bien ! Allons-y ! Et chacun de prendre place dans son sillon. Le lièvre compte - Un, deux, trois. Et il démarra avec la vitesse d'un vent d'orage. Le hérisson lui, ne fit que trois ou quatre pas, se coucha au fond du sillon et ne bougea plus. Lorsque le lièvre en plein élan arriva au bout du champ, la femme du hérisson lui cria : - je suis déjà ici Le lièvre n'en revenait pas. Il croyait que c'était le hérisson lui-même qui lui parlait. Sa femme avait exactement la même apparence que lui. Mais le lièvre dit. - Ce n'est pas naturel. Et il s'écria. - je vais recourir dans l'autre sens ! Et, de nouveau, il partit comme une tempête, et ses oreilles en volaient au-dessus de sa tête. La femme du hérisson resta tranquillement à sa place. Quand le lièvre arriva à l'autre extrémité du champ, le hérisson lui cria - Je suis déjà ici ! Le lièvre, que la passion mettait hors de lui, s'écria - On refait le même chemin ? - Ça m'est égal, dit le hérisson. Aussi longtemps que tu voudras. Et c'est ainsi que le lièvre courut encore soixante-treize fois et le hérisson gagnait toujours. Chaque fois que le lièvre arrivait en bas ou en haut du champ, le hérisson ou sa femme disaient : « je suis déjà ici ! » À la soixante-quatorzième fois, le lièvre n'arriva pas jusqu'au bout du parcours. Il tomba au milieu du champ, le sang lui sortant par la bouche. Il était mort. Le hérisson prit le louis d'or et la bouteille de vin qu'il avait gagné, appela sa femme, et tous deux, bien contents, regagnèrent leur maison. Et s'ils ne sont pas morts depuis, c'est qu'ils vivent encore. C'est ainsi qu'il arriva sur la lande qu'un lièvre fit la course avec un hérisson jusqu'à en mourir. Et depuis ce jour-là, dans ce pays, aucun lièvre ne s'est laissé prendre à parier pour une course avec un hérisson. 

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Conte des frères Grimm


    votre commentaire
  • Les métiers<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    votre commentaire